Elinor Ostrom et le bien des « communs » Un article sur les comuns selon Elinor Ostrom citée par B Coriat (économiste français Benjamin Coriat, disciples de E.O.) Gaël Giraud
Elinor Ostrom et le bien des « communs »
Ses travaux portent sur la gestion d’une nappe phréatique menacée de surexploitation au sud de Los Angeles. Sur le terrain, elle constate que les citoyens ont su trouver des solutions pour réguler leur consommation d’eau et reconstituer les réserves, sans privatiser ni nationaliser, mais en se regroupant en associations d’usagers et en faisant des recours devant les tribunaux.
Ces études de cas montrent que si les acteurs communiquent, échangent, délibèrent, ils finissent par trouver la bonne organisation pour ne pas épuiser les ressources en accès libre. Ils définissent des règles d’usage et sanctionnent les profiteurs.
Comment établir les règles à suivre pour une bonne gestion des « biens communs » ?
Elinor Ostrom dégage de grands principes (bien définir la communauté, mesurer la ressource, avoir un bon système de gestion des conflits…), mais elle recommande surtout d’accepter la diversité des modèles.
Chacun doit trouver sa voie, en tâtonnant. Et l’organisation peut évoluer dans le temps. Il peut d’ailleurs y avoir plusieurs institutions – parfois concurrentes.
« Tout faire reposer sur un centre gouvernemental unique pour résoudre un problème d’action collective – du fait du caractère global des impacts à en attendre – doit être sérieusement repensé, afin que les effets qui se manifestent à des échelles plus petites soient pris en compte »,