Alain, Bernard, Georges, Jean-Paul, Nelly, Michèle
Georges fait part de l’intérêt du film de Marie-Monique Robin « La fabrique des pandémies » faisant suite à son livre.
Jean-Paul a essayé de concrétiser, pour lui, les 4 R de Jem Bendell parlant d’adaptation radicale : Résilience : Qu’est-ce que nous valorisons le plus que nous voulons garder et comment ? Renoncement : Que pourrions-nous lâcher pour ne pas empirer les choses ? Quoi abandonner si nous ne voulons pas aller droit dans le mur ? Restauration : Que pourrions-nous ramener pour nous aider à traverser cette période difficile ? que pouvons-nous retrouver pour nous aider à relever les défis à venir ? Réconciliation : Avec quoi et avec qui allons-nous faire la paix en nous éveillant à notre mortalité mutuelle ? Un travail que nous pourrions peut-être faire tous et en discuter ensuite ? (On peut également calculer chacun son « empreinte carbone » ou « énergétique » en tapant ces expressions sur internet).
Par rapport à la consommation carbone, Jean-Paul a relevé qu’en France nous sommes à 10 tonnes/Habitant si on intègre ce qu’on importe et à 6 sans les importations.
Jean-Paul évoque également l’émission sur la 2 « Aux arbres citoyens », et parle aussi d’un journaliste qui a retenu son attention pour les problématiques qui nous intéressent « Hugo Clément »
Nelly nous parle du festival : ALIMENTERRE à Chauvigny du 9 au 30 nov. Nelly ira le samedi 26 novembre voir le film Honeyland à 20h30 et propose un covoiturage à partir de chez elle.
Le sponsor de la Cop 27 serait Coca cola !
Quelques réflexions
Face à l’ampleur des questions posées, toute transition nécessitera le partage, l’échanges de points de vue, de logiques, de contraintes, de propositions, etc entre les nombreux protagonistes impliqués (citoyens, travailleurs, associations diverses, collectivités, dirigeants, ingénieurs, sociologues, etc)
Pour démarrer ce travail de concertation un premier point pour certains (Georges, Michèle) serait déjà de préciser nos besoins (cf ce qu’en disait Bruno Latour) puis de voir comment il est possible ou pas d’y répondre compte tenu des contraintes et divergences, les problèmes financiers n’étant pas posés à priori (Georges signale à ce sujet une vidéo de Gaël Giraud). De même Bernard suggère de ne plus prendre l’économie comme variable d’entrée aux réflexions quant au climat, réchauffement climatique mais déjà se pencher sur ce qui est réalisable et comment.
Notion d’injustice plusieurs fois évoquée, notamment eu égard au paradoxe entre faible dépense énergétique dans les pays dits en voie de développement face à la surconsommation et à la gabegie, l’ébriété dans nos pays et le fait que les premiers vont beaucoup plus souffrir que nous globalement des évolutions actuelles et particulièrement du réchauffement climatique.
Regret qu’il ne semble pas y avoir d’actes forts aujourd’hui face à de nombreux discours laissant penser à une certaine prise de conscience ; qu’il n’y ait pas de politiques pour prendre plus de risques. Auraient peur de tous ces individus qui ont des fins de mois difficiles, entre autres ! ce qui nous ramène à une forme d’injustice sociale. Le revenu universel serait une des solutions à ce problème
Question : quelles stratégies mettre en place pour contrecarrer le « A quoi bon » présent à la fois chez des gens « non concernés » du genre « après moi le déluge » et chez des gens anxieux qui pensent que de toute façon plus rien ne sert à rien, alors
Exprimer qu’il y a un avenir désirable (sans passer par le greenwhasing) qu’on peut améliorer certaines choses même si les pertes, dégradations, etc, ne pourront toutes être effacées ;
Trouver des publicités qui incitent, rendent désirables ce qui est plus adéquat à l’évolution de la vie sur terre, afin de conserver une part de plaisir, satisfaction nourrissant notre striatum très gourmant (cf Sébastien Bohler, Le bug humain). A ce sujet nous reparlons du striatum (cf