CR du 13 octobre 2022

Atelier politique du 13 octobre 2022

Alain, Bernard, Georges, Jean-Paul, Nelly, Michèle

Thème général « Autour de l’énergie » en s’inspirant au départ de l’ouvrage de Jancovici et Blain (Le Monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique)

Précision sur notre projet de réflexions et échanges cette année : quels grands « chantiers »

  • L’énergie en termes de définitions ? quelles utilisations de quelles énergies et surtout des transformations de celle-ci dans nos utilisations (transformations qui sont elles-mêmes énergétivores : alimentation, engins industriels et agricoles, transport, habillement, … y compris nos loisirs) … et en quoi l’énergie déclenche-t-elle nos habitudes de vie et nos dépendances à ces habitudes ?
  • Qu’est-ce qui a changé dans mon quotidien depuis mon enfance ? Quelles sont, dans notre quotidien, nos dépendances plus liées à nos habitudes qu’à nos besoins réels ? Qu’en dire plus largement au niveau sociétal ? Notamment Jean-Paul et Michèle aimeraient aborder ce point et échanger sur « Comment gagner en sobriété ? »
  • Bernard souhaiterait « travailler » sur le nucléaire plus précisément

Quelques interventions

  • Bernard nous présente un JABRA (micro perfectionné que Georges doit acheter pour nos réunions LVN)
  • Georges a expérimenté le trajet en bus Parthenay Poitiers gare pour 4,10 € aller/retour, Qui dit mieux pour les économies d’énergie ?
  • Michèle nous présente les 3 R de Jem Bendell (Universitaire, spécialiste du leadership en développement durable) : Résilience, Renoncement,Restauration. Réconciliation….
  • Michèle signale le Kaïsen N° 64, Voir l’article de Gilles Farget
  • Georges cite de nouveau les « particularités » du Striatum exposées dans la BD de Jancovici, et l’impact de ce dernier sur nos choix,
  • Alain informe que Greta Thumberg a changé d’idées par rapport à l’utilisation du nucléaire (accepté temporairement du fait de la conjoncture)

Quelques idées et questionnements évoqués

*L’image proposée par Jancovici du nombre d’esclaves variant selon notre lieu de vie pour nos besoins

*Si nous avons diversifié nos sources d’énergie, il n’y a eu qu’accumulation et non substitution

*La société Total ne fait que répondre aux demandes, aux besoins (là à traiter +++ la notion de besoins et envies, désirs … en lien avec nos habitudes de vie et les incitations médiatiques et des pouvoirs publics)

*La 5G n’est pas indispensable globalement, mais certaines entreprises la demandent, en ont besoin pour plus de rapidité… mais ceci rejoint une problématique importante, celle d’un besoin de croissance de ces entreprises …

*Un lien serait à faire avec la notion de temps (le « toujours plus vite ») …

*Notre modèle (occidental notamment) attire de nombreuses autres populations, ce qui va à l’encontre d’une certaine sobriété mais qui est légitime d’un autre point de vue (avoir le minimum vital déjà)

*Inversement notre propre situation (et là aussi différencier les situations même en France) est trop dégradée pour attendre une évolution suffisamment rapide des individus notamment, amis quelles contraintes par qui ?

*A un autre niveau que faisons-nous individuellement pour soutenir différentes innovations énergétiques, par exemple quant à nos possibles placements financiers ?

*Qu’est-ce qu’une société désirable ?

*Quelques mots sur les thèses d’Illich dont on a parlé :

Il démontre en effet que la voiture va en réalité plus lentement que la bicyclette si on intègre dans le calcul de la vitesse le temps qu’on passe à gagner l’argent nécessaire à la financer

Un outil peut être considéré comme ce qui est mis au service d’une intentionnalité ou comme un moyen pour une fin (l’école ou la médecine en tant qu’institutions ; les réseaux routiers, …). Illich insiste sur la valeur aliénante de ces outils privant l’individu de son autonomie, de son savoir-faire et lui dictant ses besoins et définissant une norme sur la façon d’y répondre. L’outil maîtrise donc l’individu et l’enchaîne au corps social. C’est lorsqu’un outil atteint un seuil critique d’utilisation qu’un effet pervers apparaît : la contre-productivité…Pour être convivial un outil ne doit pas créer d’inégalité, il doit renforcer l’autonomie de chacun et il doit accroître le champ d’action de chacun sur le réel.

Nelly et Michèle

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